Commodore a été fondée à Toronto (Canada) en 1954 sous le nom de Commodore Portable Typewriter Company. La société s’est ensuite tournée vers la production de calculatrices électroniques dans les années 1960 pour finalement commencer à produire des ordinateurs à la fin des années 1970. En 1982, Commodore sortit leur célèbre Commodore 64, qui portera la marque pendant une décennie. En 1984, Commodore acquit Amiga, l’un de ses concurrents les plus féroces qui éprouvait des difficultés financières à l’époque. Avec l’acquisition d’Amiga, Commodore était bien placé pour dominer le marché des jeux vidéo sur ordinateur. Mais avec l’avènement de la Nintendo Famicom (NES) et de la Sega Mark III (Sega Master System), Commodore commençait à perdre des clients, en particulier en Amérique du Nord. En effet, en Amérique du Nord, les ordinateurs compatibles IBM prirent les devants et la communauté des joueurs délaissa les ordinateurs pour passer aux consoles de jeu. En décembre 1990, Commodore sorti le Commodore 64 Games System, un système basé sur leur Commodore 64, sorti 8 ans auparavant . Le système fut un échec commercial. Quelques mois plus tard, Commodore sorti le CDTV, une console de divertissement multimédia et de jeux vidéo pour la maison, basée cette fois sur le très populaire Amiga 500 (sorti en 1987). Le système fut un autre fiasco pour Commodore qui avait besoin d’une victoire pour rester à flot. Commodore a décidé d’essayer la même chose une fois de plus et de créer une console basée sur l’un de ses ordinateurs. Basé sur leur dernier né, l’Amiga 1200, l’Amiga CD32 serait la dernière tentative de Commodore pour éviter la faillite. Bien que le CD32 ait bien fonctionné en Europe, la console ne fut jamais lancée aux États-Unis en raison d’un différend juridique sur la contrefaçon de brevet. Bien que vendues au Canada, les unités NTSC destinées aux États-Unis restèrent en stock aux Philippines en attendant le règlement du litige. Malheureusement, sans pouvoir vendre le CD32 aux États-Unis, Commodore n’a pas généré suffisamment de revenus pour rester à flot et a dû déclarer faillite.